DIX MOUTONS

PARUTION

Mon nouveau livre, Dix moutons, pour lequel j’ai réalisé textes et illustrations, paraîtra début mars aux éditions La Rumeur Libre. Ce livre contient les deux premiers tomes d’une série destinée à s’étoffer.

Tome 1 – La Goinfre Mort tombée des cieux. Une bien belle épopée des Dix moutons
Tome 2 – Guerre des gangs à Chicago. Un polar joliment ficelé des Dix moutons

Récits de genre (une épopée, un polar), illustrés, à l’humour détonant et corrosif dans les textes comme dans les dessins, ils sont à la fois parodie et hommage appuyé aux livres et films dont ils reprennent les codes pour mieux les détourner et en jouer. Dans chacune de ces histoires, dix moutons, anthropomorphiques ou non, se retrouvent systématiquement à lutter contre l’absurdité d’un Destin féroce. Dans chacune de ces histoires, systématiquement, neuf moutons mourront irrémédiablement de morts toutes plus incongrues les unes que les autres, et un seul, systématiquement, vaincra la cruelle adversité, Gloire à lui !

Des contraintes littéraires dissimulées et réjouissantes émaillent chacun de ces récits.

Dix moutons

Parution mars 2023

Éditeur La Rumeur Libre, collection Noces

ISBN 978-2-35577-288-7

13€ – 136 pages – 14 x 20,5 cm

Tome 1 – La Goinfre Mort tombée des cieux. Une bien belle épopée des Dix moutons

Tome 2 – Guerre des gangs à Chicago. Un polar joliment ficelé des Dix moutons

MAGNIFIQUE PRINTEMPS

LECTURE

Je participerai à la soirée d’ouverture du festival Magnifique Printemps, qui réunit dans toute l’agglomération lyonnaise les évènements liés au Printemps des Poètes et à La Semaine de la langue française et de la francophonie.

J’aurai le plaisir ce soir-là d’y faire lecture, en compagnie de Laura Tirandaz, poète et autrice de théâtre, et de Francis Combes, poète et éditeur, parrain du festival. En première partie, un tableau dansant de la Compagnie Hallet Eghayan, puis le spectacle Et si en plus il n’y a personne d’Hélène Gratet et Alain Kingler.

samedi 11 MARS20h

Théâtre-studio Aux Échappées Belles – Lyon 9

Renseignements sur le site du festival en cliquant ici

DÉDICACE

Dans le cadre de ce même festival, je présenterai mon nouveau livre, Dix Moutons, à paraître début mars aux éditions La Rumeur Libre, sur le salon de l’édition indépendante Magnifique Livre.

dimanche 26 MARS
11h30 – 12h00 – Lecture-présentation de Dix Moutons
12h00 – Dédicace
Palais de la Bourse – Lyon 2

Renseignements sur le site du festival en cliquant ici

JONAS MEKAS – POÉSIE POETRY POEZIJA!

LECTURE

Dans le cadre de l’exposition …Poésie ? de la Collection Agnès b., et du centenaire Jonas Mekas, je serai présent avec Austė Zdančiūtė, Michaël Batalla et les membres du collectif de traduction Traduire Mekas, à La Fab Agnès b. pour une rencontre dédiée à la poésie du cinéaste Jonas Mekas. Parmi d’autres intervenants, nous lirons une sélection de poèmes issus de notre premier séminaire de traduction, en septembre dernier au Centre International de Poésie de Marseille.

samedi 14 JANVIER16h-18h
La Librairie du Jour. La Fab Agnès b. – Paris 13
 
Avec Austė Zdančiūtė, Pip Chodorov, Michaël Batalla, Jackie Raynal, Ainis Selena, Jean-Baptiste Cabaud, Jean-Jacques Lebel, Fox Magal.
 
Un événement La Fab., The Film Gallery, Paris Experimental, CipM, Ambassade de la République de Lituanie en France.
Place Jean-Michel Basquiat, 75013 Paris.
 

Lecture : les poètes n’hibernent pas

Les poètes n’hibernent pas est un festival organisé par les structures membres de la Fédération des Maisons de la Poésie. C’est dans ce contexte que la Semaine de la poésie de Clermont-Ferrand (63) accueille la Maison de la Poésie d’Amay (Belgique) et l’Espace Pandora de Vénissieux (69) afin d’imaginer un événement consacré à la poésie contemporaine.

Je participerai à cette soirée de lectures croisées, en compagnie de Samantha Barendson, Romain Fustier, Hélène Lanscotte, Hortense Raynal et Jérémie Tholomé.

vendredi 16 DÉCEMBRE – 18H
Salle G. Conchon – Clermont-Ferrand

Entrée Libre – Rue Léo Lagrange – Page internet de l’évènement ici.

Ciné-rencontre CNRS

Je serai, avec Raphaële Andrault, philosophe et historienne de la médecine (ENS-CNRS) et Christophe Marquette, biochimiste (CNRS) à l’Aquarium-Ciné Café, pour une projection du film Ghost in the Shell (Mamoru Oshii – 1995) suivie d’une discussion littéraire et scientifique avec le public autour du corps et de sa représentation actuelle et future.

Corps modifié, corps réparé, régénération, augmentation… Croisement homme-machine, intelligence artificielle… Quels corps voudrons-nous demain ? Quel impact social, intellectuel ? Quelles craintes et quelles envies actuelles au vu des possibilités technologiques exponentielles que la science semble nous promettre ? Discutons-en ensemble !

Rencontre en partenariat avec le CNRS.

jeudi 1er décembre – 20h30 – 7/5€

Aquarium Ciné-Café

10, rue Dumont – Lyon 4e

Informations et réservation ici

De la peau en bio-impression

Le CNRS a organisé pour la Fête de la Science, en octobre dernier, ses Visites Insolites. Des petits groupes de visiteurs, tirés au sort, entrent ainsi dans des laboratoires de recherche habituellement fermés au public et c’est au sein de la plateforme de bio-impression 3d.Fab que nous avons reçu un groupe de visiteurs, avec Christophe Marquette, biochimiste, et Raphaële Andrault, philosophe et historienne de la médecine, avec qui je poursuis depuis deux ans le dispositif de réflexion multidisciplinaire Corps Réparé / Corps Modifié à travers lequel nous questionnons, de manière scientifique, artistique et au contact du public, la représentation du corps et son évolution au prisme des possibilités exponentielles que nous promettent technologie et médecine.

La plateforme 3d.FAB, dirigée par Christophe Marquette, est spécialisée dans le domaine de la fabrication additive. Son cœur d’activité est axé sur des applications dans le domaine de la santé, notamment à travers la bio-impression 3D de tissus vivants de grande taille.

Une première partie de la visite nous a permis de découvrir en détail et de comprendre le long processus de bio-impression de la peau humaine à partir de cellules vivantes, et de voir manipulateurs, robots imprimantes et bio-réacteurs au travail. Puis nous avons échangé ensemble sur les aspects éthiques et sociétaux de cet acte scientifique, sur les implications de la technologie et son impact sur le corps de demain.

Merci à Christophe Marquette et Emma Petiot de 3d.FAB pour cette présentation, à Vanessa Cusimano et Gaïane Charpenet du CNRS pour la belle organisation de la rencontre.

© photos : CNRS Rhône Auvergne et Raphaële Andrault.

         

Traduire Mekas

Jonas Mekas (1922-2019), Lituanien en exil aux États-Unis, est un cinéaste et poète, fondateur et figure emblématique du cinéma d’avant-garde. Si son journal et une partie de ses écrits ont été traduits en français, ses poèmes, pratiquement tous écrits en lituanien, n’ont jamais été disponibles dans notre langue.

Traduire Mekas est un programme de traduction collective en français des poèmes de Jonas Mekas, supervisé par le CIPM, Centre International de Poésie de Marseille. Il prend la forme d’un séminaire périodique échelonné sur deux ans, afin de traduire et publier en 2024 l’intégralité du corpus poétique de Mekas, et réunit un groupe de traducteurs du lituanien et de l’anglais, et de poètes d’expression française.

J’y participe en compagnie de Stéphane Bouquet (écrivain, poète et traducteur, scénariste et critique de cinéma), Roxana Hashemi (poète et traductrice), Anne Portugal (poète et traductrice), Ainis Selena (traducteur), et Marielle Vitureau (autrice, traductrice, correspondante de Radio France Internationale et de Courrier international dans les pays Baltes).

La première séquence s’est déroulée du 12 au 18 septembre au CIPM et un rendu public des premiers poèmes traduits a été fait au CIPM à Marseille puis à la Fondation Camargo de Cassis.

Ce séminaire s’inscrit dans le projet JONAS MEKAS 100!, de l’Institut Culturel Lituanien, qui célèbre cette année le centenaire de la naissance de Jonas Mekas, avec de nombreux événements organisés à travers le monde.

Résidence au Chalet Mauriac

Ma résidence au Chalet Mauriac de Saint Symphorien, en Gironde, à l’invitation de l’ALCA Nouvelle-Aquitaine, s’achève. Résidence perturbée par les dramatiques incendies de forêt qui ont ravagé toute une région au mois de juillet. Comme des dizaines de milliers d’habitants du coin, nous avons dû être un temps évacués… Résidence hautement bénéfique, néanmoins, en terme de création et d’écriture, grâce à l’exceptionnelle présence de toute l’équipe d’ALCA (avant et) durant cette situation extrême. Merci, merci et remerci à Marion Colin, Amélie Bonneau, Noémie Benayoun pour leur adaptation et leur efficacité à gérer au jour le jour des urgences sans cesses renouvelées et contradictoires, sur cette période. Merci surtout et tout particulièrement à Aimée Ardouin, responsable des résidences au Chalet Mauriac, pour sa farouche volonté à faire en sorte que le travail des auteurs et cinéastes invités puisse être préservé malgré ces conditions difficiles ; et merci, bravo à elle pour cette gestion, en même temps que sa présence continuelle sur le terrain, de réunions de jours en patrouilles de nuits, pour le travail d’organisation auprès des autorités, et le secours auprès des habitants du territoire dont elle est élue. Merci également à Manon Jaillet et Thierry Murat pour l’organisation et le bel accueil lors d’un atterrissage impromptu à Sore, dans les Landes.

Cette résidence a donc plus que largement conservé son rôle premier, et entre Chalet Mauriac, gîte à Sore, puis Chalet Mauriac à nouveau, je ramène une longue série de poèmes ethnobotaniques qui feront l’objet d’une édition dans des temps prochains, je l’espère. J’y travaille.

À toute l’équipe et à tous les habitants d’une région meurtrie par ce sinistre dramatique, mon fraternel salut !

Le Livre pour sortir au jour

Merci à Guillaume Lecaplain, de Libération, pour ce premier article sur Le Livre Pour Sortir au Jour, dans sa chronique hebdomadaire sur l’actualité poétique. À retrouver en intégralité en cliquant ici.

Littérature et impression 3D

Comment transformer de la littérature en objet imprimé 3D ? Comment rendre accessibles, pour le public, les imprimantes 3D, ces machines dont on entend chaque jour qu’elles révolutionnent notre vie quotidienne, mais que l’on voit en définitive si rarement ? Ce sont ce type de questions qui ont été posées lorsque s’est mis en place ce projet Littérature et Impression 3D dans le cadre de la résidence que j’ai effectuée d’octobre à décembre 2021 à Vaulx-en-Velin à l’invitation de l’association littéraire Dans Tous Les Sens.

3d.FAB est une plateforme du CNRS, spécialisée dans la recherche en domaine de santé, et dans le développement de dispositifs médicaux innovants. Au quotidien, ses chercheurs impriment de la peau, du cartilage et des tissus vivants, des prothèses chirurgicales en céramiques ou polymères.

L’INSA Lyon est l’une des grandes écoles d’ingénieurs françaises. L’établissement développe un modèle d’ingénieur humaniste, en résonance avec les enjeux socio-écologiques contemporains, ouvert sur le monde des arts, du sport ainsi que les sciences humaines et sociales.

En collaboration avec les HLC, Hospices Civils de Lyon, 3d.FAB et l’INSA Lyon ont créé en 2020 Co’Lab 3D, une plateforme d’impression d’une vingtaine d’imprimantes 3D visant à faire émerger des problématiques liées au monde de la santé, et qui pourraient trouver une solution innovante grâce à l’impression 3D.

C’est à ces chercheurs et ingénieurs qu’a été posée la question “Comment transformer de la littérature en objet imprimé 3D ?” pour qu’ils envisagent de nouveaux chemins de réflexion, de nouvelles possibilités à leurs machines et transforment cette littérature en objets d’exposition et en art contemporain.

La parole dans tous ses états

Deux groupes d’ateliers d’écriture permanents de l’association Dans Tous les Sens ont participé à ce projet. La Parole, était au cœur de ces textes. La parole au sens large : la parole parlée, la parole écrite, la parole chantée. La parole langage ou la parole sonore. La parole qui soigne, celle qui blesse, celle qui guérit, celle qui dit ou qui ne dit pas. La parole des oiseaux, la parole de ceux qui n’ont pas de parole…

Suivant les demandes formulées par Christophe Marquette et les chercheurs de 3d.FAB, qui pour ce travail avaient besoin, entre le texte d’origine et l’objet imprimé, d’une étape sonore supplémentaire, les participants aux ateliers d’écriture de Mohammed El Amraoui ont écrit, puis mis en voix et enregistré en studio leurs textes, qui ont été fournis ensuite aux chercheurs sous forme de fichiers audio. L’audiogramme, forme visuelle du son, a été récupéré, retravaillé et imprimé pour donner un ensemble de plaques artistiques qui se révèlent comme autant de paysages sonores particuliers, pics, creux, vallées et montagnes, semblant réinventer en version contemporaine, au format carré et comme agrandie au microscope, les structures et reliefs parallèles des vieux disques microsillons d’antan.

S’appuyant, lui, sur l’écriture « langage visuel » à devoir transformer en « langage tactile » pour l’impression, Emmanuel Cartillier, de l’INSA, s’est appuyé sur un troisième langage, parfait intermédiaire entre les deux autres, une transcription des textes en système Braille. Chaque texte ainsi traduit en relief a ainsi servi à la fabrication de cylindres manipulables et lisibles par les personnes malvoyantes ou non-voyantes. Une contrainte importante imposée par ce choix d’une surface d’impression nécessairement réduite, était l’impératif d’un texte court. Ce sont donc des haïkus et poèmes très courts qui ont été travaillés en atelier avec les participants du groupe d’écriture de Roger Dextre, et qui ont été fournis à l’enseignant ingénieur.

Des impressions à l’œuvre

Les différents participants aux ateliers d’écriture ont ensuite pu se rendre à Co’Lab 3D pour une visite de la plateforme et une découverte de ces imprimantes à vocation médicale, précisément en train d’imprimer, à ce moment-là, leurs textes et poèmes transformés par les soins des scientifiques de 3d.FAB et de l’INSA.

Exposition

L’exposition aura lieu du 13 au 28 mai 2022 à la Bibliothèque Chassine de Vaulx-en-Velin. Le vernissage, avec lecture de texte et présentation détaillée des méthodologies d’impression se fera le 13 mai à 18h30 en présence des auteurs de textes et des scientifiques. Cette exposition, marque également la fin de ma résidence “Littérature – Science – Technologie” effectuée depuis octobre dernier à Vaulx-en-Velin. Je remercie ici l’association littéraire Dans Tous Les Sens,  pour sa confiance dans la mise en place de tous ces projets. 

Remerciements

Christophe Marquette · 3d.FABEmmanuel Cartillier · INSA LyonPeggy Leplat · HCL Co’Lab 3DFatiha Barama · Réseau de la lecture publique de Vaulx-en-Velin